single-image

Emile Ouosso présente les coutumes et traditions de la République du Congo

Les coutumes représentent les manières de faire d’un groupe social. Quant aux traditions, elles constituent l’ensemble des faits, des légendes et des opinions transmis oralement depuis très longtemps. En République du Congo, les coutumes et les traditions sont très nombreuses. Le pays à lui seul est un kaléidoscope coutumes comme le montre le congolais Emile Ouosso.


Les coutumes et les traditions alimentaires

En République du Congo, bien avant l’arrivée des colonisateurs, tous les repas se prenaient avec tous les membres de la famille. Chacun était assis en tailleur pour le repas. Tous les participants étaient en cercle autour des plats et des récipients divers. Cette coutume n’est certes plus appliquée par tous les Congolais, mais elle est toujours présente dans certains milieux.

Les aliments comme le bounga et le chikwangue par exemple doivent toujours être mangés à la main. Il est mal vu de les manger avec une cuillère ou une fourchette. Au Congo, on n’utilise pas non plus le couteau pour découper les aliments. Ceux-ci sont cuisinés de façon à ne pas avoir besoin d’être coupés. Selon Emile Ouosso, le couteau est considéré comme une arme dangereuse qui n’a pas sa place à table, mais plutôt à la cuisine, dans les champs ou à la chasse.

Les habitudes vestimentaires et la répartition des tâches au travail

L’habillement et la manière de travailler n’étaient pas les mêmes au Congo dit Emile Ouosso.

Les habitudes vestimentaires

Pendant longtemps, les peaux et le raphia étaient les principaux vêtements aussi bien pour les hommes que les femmes. Lorsqu’ils allaient à la chasse, les hommes ramenaient des animaux dont les peaux étaient enlevées, tannées et assouplies. Elles étaient ensuite découpées dans des formes diverses afin que toute la famille puisse y trouver son compte.

Voir également :   Faire plein de probiotiques pour rester en bonne santé

Toutefois, elles étaient beaucoup plus portées lors des cérémonies comme les baptêmes, les mariages ou les fêtes traditionnelles. Quant au raphia, il était tressé et servait de bandes de tissus. Pour se vêtir, les hommes ceignaient les peaux autour de leurs reins. Les femmes adoptaient la même approche, mais elles n’oubliaient pas un petit haut pour couvrir leur poitrine. C’est bien plus tard que le pagne a fait son apparition.

La répartition des tâches dans le travail

“En République du Congo” dit Emile Ouosso, “la femme joue un rôle primordial dans la société. Les hommes ne donnent en effet pas l’impression d’être très occupés, car après la chasse ou la pêche, ils fument, boivent et discutent. Quelquefois, ils battent le fer, façonnent des arcs, confectionnent des armes et tréfilent le cuivre dans les régions où l’on trouve cette matière première.

Les femmes par contre s’occupent de tout ce qui est relatif aux travaux domestiques et ménagers. Elles prennent en charge la bonne éducation et la santé des nourrissons et des enfants. Elles préparent les repas, tannent les peaux d’animaux, tissent la toile ou tressent des nattes. Certaines d’entre elles se servent de ces petites activités comme sources de revenus pour le foyer.

Les jeux dans les coutumes et traditions congolaises

Les journées, les semaines, les mois et les années sont la plupart du temps rythmés par les fêtes. On ne s’en lasse presque jamais. Ce sont en effet des occasions de réjouissance au cours desquelles on organisait des tournois de danse et de lutte traditionnelles. Le plus costaud prenait la plus belle fille du village ou avait alors accès à des facilités que d’autres n’auraient peut-être jamais.

Voir également :   Quel probiotique choisir pour sa santé intestinale ?

Les enfants quant à eux fabriquaient eux-mêmes leurs propres jouets avec des objets trouvés dans la cour de la case. Ils jouaient ensemble et faisaient vraiment preuve d’une grande ingéniosité. Aussi, le jouet fabriqué par l’un était la propriété de tous. Les filles par exemple jouaient à la poupée ou à la cuisine. Après qu’ils ont atteint l’âge de 12 ans, les garçons étaient entraînés à devenir des hommes. Ils accompagnaient leur père ou leur oncle à la chasse.

Leave a Comment

Your email address will not be published.

You may like